“El Refugio Atómico” : la série espagnole est-elle à la hauteur de ses ambitions ?

La troisième guerre mondiale est sur le point d’éclater, et les ultrariches se réfugient dans un bunker de luxe. “El Refugio Atómico”, signée des créateurs de “La Casa de Papel”, est sortie ce 19 septembre sur Netflix. Pour la presse espagnole, c’est la série la plus ambitieuse du pays. Mais pas nécessairement la meilleure.
Spa, jardins japonais, fenêtres virtuelles ajustables… Kimera, bunker le plus luxueux d’Espagne, a tout pour plaire. Mais les ultrariches trouvent toujours un moyen de se plaindre, comme le démontre une résidente ulcérée que la restauration se fasse par buffet et sans service à la table. El Refugio Atómico, sortie sur Netflix le 19 septembre, s’inscrit dans la veine des critiques des nantis.
L’histoire démarre en suivant Max (Pau Simón), tout juste sorti de prison, où il purgeait une peine pour homicide involontaire – il a tué sa petite amie dans un accident de voiture. Ses parents, Rafa et Frida (Carlos Santos et Natalia Verbeke), l’embarquent pour l’abri antiatomique, résume La Vanguardia. “L’actualité politique est apocalyptique, une guerre nucléaire semble imminente, et sa grand-mère (Montse Guallar) a l’argent nécessaire pour leur permettre d’intégrer Kimera, le luxueux complexe souterrain dirigé par Minerva (Miren Ibarguren), son inquiétante fondatrice.”
Pour ne rien arranger, Max retrouve, sous terre, la famille de feu sa compagne. “Le père de sa défunte petite amie [Joaquín Furriel] est tout sauf ravi de le revoir, a fortiori quand sa fille cadette [Alícia Falcó] renoue contact avec lui”, relate El País. Cela dit, le clou du spectacle est plutôt le
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